dimanche 2 mai 2010

Aides d'urgence


L’aide d’urgence fait partie intégrante du travail de développement. Si la sonnette d’alarme est tirée quelque part ou si l’un des partenaires demande assistance pour une situation d’urgence, les gestionnaires de projets, les partenaires concernés et les spécialistes de l’urgence mettent au point un plan afin de trouver rapidement une solution. Une fois le plan approuvé et les moyens financiers trouvés, l’action d’urgence commence.
Grâce aux contributions financières du gouvernement fédéral belge, de l’Union européenne (ECHO), des Communautés, d’autres Oxfam et du public belge, des actions d’urgence peuvent être menées dans de nombreux pays comme au Mozambique, au Congo, au Vietnam...

Principes de base.
Les activités visent la prévention et la réponse aux situations d’urgence. Elles sont basées sur le droit à la vie et à la sécurité, l’un des 5 droits fondamentaux sur lesquels les aides d'urgence fondent ses activités. L’aide d’urgence défend le droit à la vie et à la sécurité par la poursuite de deux objectifs : la diminution sensible du nombre de personnes qui meurent, tombent malades ou souffrent suite à un conflit armé ou une catastrophe naturelle et la diminution sensible du nombre de personnes victimes de violence ou obligées de se déplacer suite à un conflit armé.

En pratique.
Les actions visent à livrer une aide d’urgence directe comme de la nourriture, des médicaments de base, de l’eau ou des semences. Mais elles se limitent pas à cela. Il est très important de prévenir au maximum les situations d’urgence, de ramener le plus rapidement possible une situation d’urgence à un niveau "normal" et de mener des actions de plaidoyer auprès de la communauté internationale pour trouver des solutions durables.

Garantir la qualité
Le respect des droits, l’impartialité, la continuité, la durabilité et le genre forment les principes de base de l'analyse de la situation.

Les pistes de l’économie sociale sont souvent évoquées pour relever les grands défis contemporains, en particulier les crises de l’emploi et de l’État-providence dans les pays industrialisés, comme les problèmes liés aux ajustements structurels dans la plupart des économies en développement. Le « troisième secteur », aux côtés des secteurs privé à but lucratif et public traditionnels, s’affirme à l’échelle internationale, réunissant entreprises coopératives, mutuelles et surtout associations. On parle d’« économie populaire », d’« économie du travail », ou encore d’« économie solidaire » dans les pays hispanophones ; le monde anglo-saxon dira plutôt « comunity development » (économie ou développement communautaire) ; dans les régions francophones et néerlandophones, on a recours aux termes d’« économie sociale » ou « coopérative ». Ces différentes terminologies ne sont pas interchangeables mais font toutes référence à un large spectre de formes d’organisations qui reposent sur la solidarité et la coopération.

L’économie sociale ne représente pour l’instant qu’un nombre modeste de postes mais son développement exige un personnel de plus en plus professionnel (et peut-être moins militant): les questions techniques semblent avoir pris le pas sur les questions éthiques et politiques. Cette tendance concerne surtout les organisations non gouvernementales, tant dans les secteurs de l’aide humanitaire et de la défense des droits de l’homme que dans les programmes d’aide ou d’éducation au développement.

Le travail ne se limite pas à la seule médecine humanitaire. Employeurs, terrains d’action et profils de poste offerts par la solidarité internationale, sont très variés. Actuellement, la moindre offre d’emploi dans des associations requiert spécialisation, souvent de niveau Master, expérience professionnelle, plusieurs langues étrangères. Parallèlement aux emplois « opérationnels », solidarité internationale, développement et humanitaire suscitent une production intellectuelle importante, qui mobilise de nombreux experts et chercheurs dans des domaines tels que micro-finances, politiques publiques, modélisation économique, etc. Dans ces conditions, les études suivies orientent toute carrière dans ce secteur.

Bibliographie :

OXFAM SOLIDARITÉ. Aides d'urgence : principes de base, [Consultation : 28/04/10]. Disponible : http://www.oxfamsol.be/fr/Aide-d-urgence-principes-de-base.html

CAMPUS FRANCE. Économie solidaire - Humanitaire, [Consultation 28/04/10]. Disponible : http://editions.campusfrance.org/filieres/fr/ecosolidaire_fr.pdf

(Image) TU PATROCINIO. Asociacion Humedal Abras de Mantequilla, [Consultation 30/04/10]. Disponible : http://www.tupatrocinio.com/fentidad.cfm/entidad/54798120081556676653655250674567.html

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